
C'est quoi, le burn-out ?
Mis à toutes les sauces, on peut ne plus savoir ce qu'est le burn-out. Il a pourtant une définition très claire, référencée par l'OMS*. Il n'est pas qualifié comme une maladie mais comme un syndrome. Un syndrome est un ensemble de symptômes. La définition du burn-out selon l'OMS est "un phénomène lié au travail, un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas pu être géré avec succès."
Quand on parle de burn-out familial, malgré la réalité de ce phénomène, il s'agit d'un abus de langage puisque le burn-out est spécifiquement lié à l'environnement travail.
Le burn-out se caractérise par 3 dimensions :
L'épuisement physique et psychique qui se traduisent par de la fatigue mais aussi une multitude d'autres manifestations, digestives, musculaires, des troubles de sommeil, des migraines....
La diminution de l'épanouissement au travail qui peut se traduire par une perte de motivation, une dévalorisation de son travail, une perte d'intérêt dans les tâches qui autrefois intéressaient....
Le cynisme vis-à-vis de son travail. Cette dimension est plus difficile à saisir. Il s'agit d'un état négatif et méfiant vis-à-vis de l'environnement travail (encadrement, collègues...). Il peut aller jusqu'à la dépersonnalisation, une sensation de distance par rapport à soi, comme une impression de devenir mécanique.
Les symptômes sont variés et sont multi-dimensionnels.

Il existe un test pour évaluer sa situation vis-à-vis du burn-out le test de Maslach.
Identifier ses risques pour prévenir le burn-out
Le burn-out n'arrive pas sans prévenir. Il est donc important de comprendre les étapes qui peuvent y amener et de régulièrement se poser la question "Où j'en suis sur ces différentes étapes et facteurs de risques du burn-out? "
Ci-dessous vous trouverez les facteurs de risques qu'ils soient des facteurs externes (ceux de l'entreprise) et ceux internes (ceux de l'individu)

Le burn-out est un processus, il n'apparait pas du jour au lendemain et se met en place progressivement avec l'expression de différents signaux. Il est important de pouvoir agir le plus rapidement possible.

Dans l'image ci-dessus, vous pouvez identifier où vous vous situez dans le processus du burn-out. A chaque phase, il est possible d'agir. La phase d'effondrement est une phase où l'importance de la crise mène généralement à une prise en charge par les médecins et psychologues.
Dans la phase d'alerte, prendre le remps de se poser pour rééquilibrer les différents espaces de sa vie semble prioritaire. La naturopathie peut aider à prévenir le burn-out dans cette phase grâce au bilan de vitalité qui est une approche où tous les aspects de la vie sont regardés et mis en lien.
Dans la phase de résistance, la gestion du stress et l'aide au rééquilibrage physique vont être les axes prioritaires. La naturopathie peut aider à prévenir le burn-out dans cette phase en proposant des outils naturels de gestion du stress.
Dans la phase d'épuisement, l'axe principal sera de retrouver de la vitalité afin de pouvoir avoir l'énergie suffisante pour faire les changements de vie nécessaires. La naturopathie peut aider à prévenir le burn-out dans cette phase en proposant des solutions naturelles pour re-dynamiser le corps.
Plus on avance dans le processus du burn-out, moins la vitalité est forte et plus le travail de soutien du corps va être nécessaire.
Prévenir le burn-out en phase de surmenage avec la naturopathie

Avant les étapes d'effondrement du burn-out, la naturopathie va agir en prévention afin d'éviter un déséquilibre trop important. En effet, pour éviter le burn-out, il faut agir avant son apparition. En naturopathie, le travail se fait autour de 3 axes principaux : alimentation saine, l'exercice physique et respiratoire et l'état émotionnel. Le bilan en naturopathie est une opportunité de faire un point global sur son hygiène de vie et d'identifier les axes prioritaires pour retrouver une harmonie physique et psychique.
L'alimentation est certainement un des piliers fondamentaux pour s'assurer qu'en plus du stress psychique, il n'existe pas de stress physique ou de carences nutritionnelles. Dans cette partie du bilan, il est nécessaire d'identifier si un soutien est nécessaire sur certains nutriments clés comme le magnésium ou les oméga 3 qui sont essentiels au maintien de la santé et particulièrement à la gestion des émotions.
Les espaces de décharge, sports, loisirs, espaces de détente et respiration sont les éléments qui permettent de contrebalancer le stress et de l'évacuer. Dans le bilan, on s'assure que ces espaces existent et comment les aménager au mieux pour qu'ils soient bénéfiques à l'équilibre global.
Enfin, la compréhension de son état émotionnel et la mise à jour de certains modes de fonctionnement qui font entrer dans la zone à risque du burn-out permettent de prendre du recul sur sa situation. Le déni étant un des éléments menant au burn-out, prendre conscience de là où on en est permet de prévenir le déclenchement de la phase d'effondrement du burn-out. Dans le cadre du soutien émotionnel en naturopathie, les fleurs de Bach peuvent être utilisées (OAK pour entendre sa limite, ELM dans la sensation de submersion...) ainsi que des plantes soutenant le système nerveux.
L'accompagnement de la phase d'effondrement du burn-out en naturopathie

Quand la personne est entrée dans la phase d'effondrement du burn-out, la naturopathie est un accompagnement complémentaire aux démarches avec les médecins et psychologues.
Il s'agit de soutenir le retour de la vitalité. On utilise les 3 mêmes piliers avec comme objectif de faire revenir l'énergie.
L'alimentation est très souvent négligée. Or, prendre soin de son alimentation est souvent un premier pas pour reprendre soin de soi. On travaille petit à petit à réintégrer des bonnes pratiques alimentaires.
La fatigue est un élément central du syndrome du burn-out. Il est important dans ce contexte de retrouver des activités douces et qui permettent de remobiliser le corps : marche en nature, yoga, pilates. Le massage est aussi un élément intéressant pour recréer un lien apaisé avec le corps.
Les fleurs de Bach pouvant être utilisées sans risque avec des accompagnements médicamenteux, il peut être envisagé de soutenir en complément avec des fleurs de Bach.
Le meilleur conseil que je pourrais vous donner est de faire régulièrement un auto-bilan, la prévention du burn-out est la clé pour enrayer le phénomène.
*Organisation Mondiale de la Santé
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